Exposition du 3 fév. au 24 mars 2023
Une double exposition avec Bikini
Une double exposition avec Bikini
En 1930, en pleine crise économique aux États-Unis, les premiers
feuilletons radiophoniques puis télévisuels appelés soap opera
voient le jour. Initialement financés par des fabricants de produits
d’hygiène et d’entretien tel que Procter & Gamble (Pampers, Ariel,
Lenor, Always, Swiffer, Mr Propre), ces feuilletons populaires qui
meublaient les heures creuses de la journée, jouaient le rôle de
véhicule publicitaire tout en divertissant l’auditoire majoritairement
féminin de l’époque. Privilégiant les situations à huis clos (maisons,
écoles, bureaux, hôpitaux, commerces), ces mélodrames explorent
les problèmes relationnels et sentimentaux de la sphère privée,
familiale et professionnelle. Les problèmes abordés à travers ces
séries sans fin se font l’écho des dysfonctionnements touchant les
individus et les institutions et permettent par extension aux spectateur•
ices de prendre conscience de leur propre situation.
Soap Opera, la première exposition personnelle de Pierre
Allain, explore les relations étroites qui existent entre l’absorption
de produits chimiques et la consommation de produits culturels.
En bénéficiant d’un mécénat de la société Aprotek, un fournisseur
de polymères super-absorbants présents dans de nombreux
produits d’hygiène et d’entretien, Pierre Allain perpétue cette
relation d’intérêt qui existait initialement dans la production des
soap. À travers une nouvelle série de dessins, de sculptures et
de deux pièces sonores, l’exposition présente des situations et des
récits apparemment disparates, mais pourtant entrelacés ; relais
des corps perméables, absorbant continuellement l’environnement qui les affecte.
Diplômé de l’ENSBA en 2021, son travail a été présenté au Cap Saint Fons (2022), au Kunstverein de Bielefeld (2022), à ALF - Looking For Architecture (2022) et à monopôle (2021). Depuis 2021, il co-dirige l’espace d’exposition Monopôle, situé dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon. Il est actuellement résidant à la Cité Internationale des Arts à Paris pour développer une recherche sur les syndromes psychogènes. Il participera au Salon de Montrouge 2023.
Le travail de Pierre Allain se constitue d’un ensemble de recherches liées à des phénomènes d’altérations visibles et non visibles dont l’analyse permet d’interroger la vulnérabilité des corps (humains, non-humains, social). Le travail se joue donc dans l’interstice d’une histoire visible et d’une histoire secrète, celle de la transformation discrète du corps en sujet, de sa désincarnation et, par extension, notre effort de compensation.
Feuille de salle FR
Feuille de salle EN
Article à lire sur le site d’Artforum
Photos 1 à 6, puis 9 à 11, Galerie Tator © Pierre Allain
Photos 7 et 8, Galerie Tator, puis 12 à 15, Bikini © Frédéric Houvert
Diplômé de l’ENSBA en 2021, son travail a été présenté au Cap Saint Fons (2022), au Kunstverein de Bielefeld (2022), à ALF - Looking For Architecture (2022) et à monopôle (2021). Depuis 2021, il co-dirige l’espace d’exposition Monopôle, situé dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon. Il est actuellement résidant à la Cité Internationale des Arts à Paris pour développer une recherche sur les syndromes psychogènes. Il participera au Salon de Montrouge 2023.
Le travail de Pierre Allain se constitue d’un ensemble de recherches liées à des phénomènes d’altérations visibles et non visibles dont l’analyse permet d’interroger la vulnérabilité des corps (humains, non-humains, social). Le travail se joue donc dans l’interstice d’une histoire visible et d’une histoire secrète, celle de la transformation discrète du corps en sujet, de sa désincarnation et, par extension, notre effort de compensation.
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Feuille de salle EN
Article à lire sur le site d’Artforum
Photos 1 à 6, puis 9 à 11, Galerie Tator © Pierre Allain
Photos 7 et 8, Galerie Tator, puis 12 à 15, Bikini © Frédéric Houvert