“Réservoir”
Robyn Johnson
Robyn Johnson
Exposition du 10 sept. au 5 nov. 2021
L’exposition «Réservoir» est l’opportunité pour Robyn Johnson, designer
graphique de formation, de mettre en regard les différents médiums et
disciplines qui constituent sa pratique. Impressions, photographies, objets
mobiliers et sculptures y forment un corpus hétéroclite qui explore, sans
contrainte, des matérialités et techniques variées.
Articulé autour d’une édition au titre éponyme, «Réservoir» est à lire et à voir comme un répertoire de gestes, de ressources, de formes et de textures, à partir duquel la designer compose, sur papier et dans l’espace, selon une conception du travail, à la croisée du bricolage et de l’artisanat, de l’art et du design.
Sont déployés et agencés au sein de l’exposition, des ensembles de formes simples et familières, inspirées d’objets et de composants existants, dont les propriétés anatomiques répondent souvent à des fonctions techniques et mécaniques originelles, issus de l’industrie nautique, aéronautique, l’agriculture ou encore la typographie...
Qu’ils soient en papier mâché, cire, argile, plâtre, sable ou bois..., ces objets et mobiliers sont des répliques ou des ré-interprétations subjectives de formes rencontrées plus tôt par l’artiste, photographiées et réunies, en premier lieu, au sein de l’édition «Réservoir», consistant en une sorte d’inventaire à la Prévert. Dans un second temps, Robyn Johnson se les approprie, en les isolant puis en en modifiant les matériaux, échelles, contours et/ou textures. De ce processus, qui varie légèrement d’une forme à une autre (dans son rapport au référent réel), résulte la fabrication d’objets ambigus, oscillant entre le statut de maquettes prototypes et celui de «mues» fantomatiques d’éléments absents.
Robyn Johnson confère sciemment une facture organique et artisanale à ses pièces de par un travail texturé des surfaces, un choix de couleurs naturelles et des jeux d’ombres et de lumières. Il en découle un plaisir visuel et haptique. Elle revendique d’ailleurs à ce sujet, un intérêt certain pour la photographie d’architecture de Lucien Hervé, qui excellait dans l’art de capter la sensualité des lignes orthogonales ou courbes et de jouer de clair-obscurs, venant révéler le grain des revêtements caractéristiques des architectures modernes du Corbusier, d’Alvar Aalto et d’Oscar Niemeyer.
http://robynjohnson.fr/
Photos ©David Desaleux
Articulé autour d’une édition au titre éponyme, «Réservoir» est à lire et à voir comme un répertoire de gestes, de ressources, de formes et de textures, à partir duquel la designer compose, sur papier et dans l’espace, selon une conception du travail, à la croisée du bricolage et de l’artisanat, de l’art et du design.
Sont déployés et agencés au sein de l’exposition, des ensembles de formes simples et familières, inspirées d’objets et de composants existants, dont les propriétés anatomiques répondent souvent à des fonctions techniques et mécaniques originelles, issus de l’industrie nautique, aéronautique, l’agriculture ou encore la typographie...
Qu’ils soient en papier mâché, cire, argile, plâtre, sable ou bois..., ces objets et mobiliers sont des répliques ou des ré-interprétations subjectives de formes rencontrées plus tôt par l’artiste, photographiées et réunies, en premier lieu, au sein de l’édition «Réservoir», consistant en une sorte d’inventaire à la Prévert. Dans un second temps, Robyn Johnson se les approprie, en les isolant puis en en modifiant les matériaux, échelles, contours et/ou textures. De ce processus, qui varie légèrement d’une forme à une autre (dans son rapport au référent réel), résulte la fabrication d’objets ambigus, oscillant entre le statut de maquettes prototypes et celui de «mues» fantomatiques d’éléments absents.
Robyn Johnson confère sciemment une facture organique et artisanale à ses pièces de par un travail texturé des surfaces, un choix de couleurs naturelles et des jeux d’ombres et de lumières. Il en découle un plaisir visuel et haptique. Elle revendique d’ailleurs à ce sujet, un intérêt certain pour la photographie d’architecture de Lucien Hervé, qui excellait dans l’art de capter la sensualité des lignes orthogonales ou courbes et de jouer de clair-obscurs, venant révéler le grain des revêtements caractéristiques des architectures modernes du Corbusier, d’Alvar Aalto et d’Oscar Niemeyer.
http://robynjohnson.fr/
Photos ©David Desaleux