Murphy Yum
Résidence du 12 janv. au 30 avril 2023
Murphy Yum, diplômée de la Villa Arson depuis 2021, est une artiste plasticienne née en 1994. Elle vit et travaille entre la Corée et la France.
Sa démarche questionne la position de la femme asiatique face aux nouvelles technologies. Pour ce faire, Murphy cherche à établir un dialogue, d’un nouveau genre, en recyclant et détournant des objets industriels du quotidien, jusqu’à l’absurde.
Ces objets récupérés sont souvent motorisés et rotatifs, pourvus d’un extérieur plastique low-tech. Murphy propose de les dévoyer de leur utilité première, d’une manière inattendue, en les démontant, désassemblant, démantelant, puis en les réassemblant au sein de plus grandes installations, créant des espaces illusoires vivants et sans hiérarchie aucune, où se cotoyent jouets en plastiques, éléments en métal, perruques et souvenirs...
En parallèle, elle réalise des diaporamas d’images et de courtes vidéos de ces objets en fonctionnement, parfois en isolant certaines sections d’installations de plus grande ampleur. Puis elle les fait défiler sur un écran, comme une succession d’actions qui auraient un éventuel lien de causalité, dans l’esprit des vidéos absurdes du célèbre duo d’artistes suisses Fischli & Weiss.
À l’occasion de sa résidence à la Factatory, Murphy Yum a entre autres réactivé et revisité une de ses sculptures cinétiques, intitulée “How to stimulate la naïveté”. En utilisant un système de treuil électrique positionné à l’horizontal et surmonté de tiges métalliques longilignes, sa création prend la forme d’un transat retourné et articulé, dont la pointe peut monter et descendre, selon l’usage.
www.murphiyum.com
Photos © Galerie Tator
Sa démarche questionne la position de la femme asiatique face aux nouvelles technologies. Pour ce faire, Murphy cherche à établir un dialogue, d’un nouveau genre, en recyclant et détournant des objets industriels du quotidien, jusqu’à l’absurde.
Ces objets récupérés sont souvent motorisés et rotatifs, pourvus d’un extérieur plastique low-tech. Murphy propose de les dévoyer de leur utilité première, d’une manière inattendue, en les démontant, désassemblant, démantelant, puis en les réassemblant au sein de plus grandes installations, créant des espaces illusoires vivants et sans hiérarchie aucune, où se cotoyent jouets en plastiques, éléments en métal, perruques et souvenirs...
En parallèle, elle réalise des diaporamas d’images et de courtes vidéos de ces objets en fonctionnement, parfois en isolant certaines sections d’installations de plus grande ampleur. Puis elle les fait défiler sur un écran, comme une succession d’actions qui auraient un éventuel lien de causalité, dans l’esprit des vidéos absurdes du célèbre duo d’artistes suisses Fischli & Weiss.
À l’occasion de sa résidence à la Factatory, Murphy Yum a entre autres réactivé et revisité une de ses sculptures cinétiques, intitulée “How to stimulate la naïveté”. En utilisant un système de treuil électrique positionné à l’horizontal et surmonté de tiges métalliques longilignes, sa création prend la forme d’un transat retourné et articulé, dont la pointe peut monter et descendre, selon l’usage.
www.murphiyum.com
Photos © Galerie Tator