Juliette Bertrand
Résidence du 8 oct. au 20 déc. 2024
Juliette Bertrand, artiste plasticienne née en 1998 et vivant à St Etienne, est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire. Elle s’adonne principalement à l’écriture, à l’art textile et à la performance. Lors de cette résidence, elle a consacré l’intégralité de son temps à l’avancement du projet “La bêtise et sa polysémie”.
“Cet été j’ai entamé le projet d’un journal brodé qui consiste à faire un carré brodé par jour, en prélevant du souvenir de cette journée, un élément plus ou moins marquant ou futile, une broutille, une bêtise. La première étape est donc de vivre la journée, ce que j’ai fait en août, puis de dessiner une chose issue du souvenir de cette journée, qui est érigé en symbole, ce que j’ai fait en août/septembre. Puis la translation du dessin sur le tissu avec des techniques de broderie, ce que j’ai fait à la Factatory en octobre.
Je m’aperçois qu’une journée a disparu car j’ai seulement 30 carrés, 30 bêtises. Le journal brodé, que j’ai repris pour le mois de décembre, est là pour représenter une des définitions de la bêtise en lien avec le quotidien : banalités, broutilles. Il y a ensuite d’autres bêtises qui m’ont occupées en novembre et décembre : la bêtise de Cambrai, les bêtises que l’on fait, des enfantillages sans grande conséquence et l’idiotie, être considéré comme « bête », une bouffonne (aujourd’hui insulte, à l’origine un métier très sérieux qui doit faire rire et divertir avec un rôle de miroir grotesque).
Pour rappel, j’entends par bêtise :
-Un manque d’intelligence
-Tenir des propos badins
-Se tenir de façon peu sage
-Une action sans gravité
-Un objet de peu de valeur
-Un écrit sans intérêt
-Une sorte de berlingot devenue une spécialité de Cambrai”
Photos © Chloé Pupier
“Cet été j’ai entamé le projet d’un journal brodé qui consiste à faire un carré brodé par jour, en prélevant du souvenir de cette journée, un élément plus ou moins marquant ou futile, une broutille, une bêtise. La première étape est donc de vivre la journée, ce que j’ai fait en août, puis de dessiner une chose issue du souvenir de cette journée, qui est érigé en symbole, ce que j’ai fait en août/septembre. Puis la translation du dessin sur le tissu avec des techniques de broderie, ce que j’ai fait à la Factatory en octobre.
Je m’aperçois qu’une journée a disparu car j’ai seulement 30 carrés, 30 bêtises. Le journal brodé, que j’ai repris pour le mois de décembre, est là pour représenter une des définitions de la bêtise en lien avec le quotidien : banalités, broutilles. Il y a ensuite d’autres bêtises qui m’ont occupées en novembre et décembre : la bêtise de Cambrai, les bêtises que l’on fait, des enfantillages sans grande conséquence et l’idiotie, être considéré comme « bête », une bouffonne (aujourd’hui insulte, à l’origine un métier très sérieux qui doit faire rire et divertir avec un rôle de miroir grotesque).
Pour rappel, j’entends par bêtise :
-Un manque d’intelligence
-Tenir des propos badins
-Se tenir de façon peu sage
-Une action sans gravité
-Un objet de peu de valeur
-Un écrit sans intérêt
-Une sorte de berlingot devenue une spécialité de Cambrai”
Photos © Chloé Pupier