“Day”
Alicia Adamerovich
Alicia Adamerovich
Exposition du 11 juin au 28 juil. 2021
Les œuvres d’Alicia Adamerovich sont des représentations de voyages intérieurs, nous donnant à voir un panel d’émotions ressenties par l’artiste, en pleine introspection. Ses dessins, peintures, cadres et objets faits-main ancrent le spectateur dans les paysages de son inconscient, où les zones teintées d’appréhension et d’inquiétude sont néanmoins baignés par la lumière réconfortante de la pleine lune. Au sein de son corpus, deux entités s’opposent et se complètent: les oeuvres qui relèvent des pensées diurnes ou rêveries et celles qui puisent leur imagerie dans les rêves nocturnes les plus sombres.
L’exposition «Day» à la Galerie Tator fut imaginée par l’artiste comme le pendant diurne et lumineux de son exposition soeur concomitante «A bat out of hell» (littéralement, une chauve-souris échappée de l’enfer), se tenant à la Galerie Sans titre 2016 (Paris). Les pièces présentées ont été réalisées dans le cadre de deux résidences successives de trois mois au total, au Palazzo Monti (Brescia, Italie) et à Moly-Sabata Fondation Albert Gleizes (Sablons).
Dans le cadre de «Day», Alicia Adamerovich propose de nous plonger dans les méandres de ses longues rêveries, quand le temps semble suspendu, mais qu’un sentiment de mélancolie subsiste. Oeuvres sur papiers (graphite ou pastels), peintures sur toiles et objets en bois faits-main (cadres et table basse) cohabitent dans les espaces d’exposition du rez-de-chaussée et du sous-sol. Alicia considère la pratique du dessin comme centrale et originelle dans sa démarche, car en lien direct avec la psyché. De cette technique a découlé ensuite la pratique de la peinture grand format, puis du mobilier/sculpture et enfin plus récemment de la céramique. Les cadres et objets en bois, à la facture volontairement artisanale et aux formes protubérantes ou flamboyantes, permettent à l’artiste d’étendre son champs d’action et d’insuffler de l’ardeur aux figures représentées, semblant vouloir s’échapper de leurs environnements et s’approcher plus près encore du spectateur.
Grandement inspirée par le Biomorphisme, mouvement artistique du début du 20éme siècle, intrasèquement lié au Surréalisme et à l’Art Nouveau, Alicia confère à ses sensations et émotions des formes organiques, anthropomorphiques ou animales. Les organismes étranges et familiers qui en résultent, apparaissent telles des figures chimériques, s’inscrivant au premier plan de paysages nus, où le seul référent spatial est la ligne d’horizon. Solitaires ou en communauté, ils ne sont entourés que de leurs ombres portées. On ne peut s’empêcher de penser aux inquiétants univers, oscillant entre réel et imaginaire, des peintures de De Chirico, d’Yves Tanguy ou encore de Kay Sage, peintre américaine encore méconnue en Europe, mais dont Alicia admire tout particulièrement l’oeuvre.
En partenariat avec Moly-Sabata Résidence d’artistes / Fondation Albert Gleizes (Sablons), le Palazzo Monti (Brescia, It) et la Galerie Sans Titre 2016 (Paris).
https://adamerovich.com/
Photos ©David Desaleux
L’exposition «Day» à la Galerie Tator fut imaginée par l’artiste comme le pendant diurne et lumineux de son exposition soeur concomitante «A bat out of hell» (littéralement, une chauve-souris échappée de l’enfer), se tenant à la Galerie Sans titre 2016 (Paris). Les pièces présentées ont été réalisées dans le cadre de deux résidences successives de trois mois au total, au Palazzo Monti (Brescia, Italie) et à Moly-Sabata Fondation Albert Gleizes (Sablons).
Dans le cadre de «Day», Alicia Adamerovich propose de nous plonger dans les méandres de ses longues rêveries, quand le temps semble suspendu, mais qu’un sentiment de mélancolie subsiste. Oeuvres sur papiers (graphite ou pastels), peintures sur toiles et objets en bois faits-main (cadres et table basse) cohabitent dans les espaces d’exposition du rez-de-chaussée et du sous-sol. Alicia considère la pratique du dessin comme centrale et originelle dans sa démarche, car en lien direct avec la psyché. De cette technique a découlé ensuite la pratique de la peinture grand format, puis du mobilier/sculpture et enfin plus récemment de la céramique. Les cadres et objets en bois, à la facture volontairement artisanale et aux formes protubérantes ou flamboyantes, permettent à l’artiste d’étendre son champs d’action et d’insuffler de l’ardeur aux figures représentées, semblant vouloir s’échapper de leurs environnements et s’approcher plus près encore du spectateur.
Grandement inspirée par le Biomorphisme, mouvement artistique du début du 20éme siècle, intrasèquement lié au Surréalisme et à l’Art Nouveau, Alicia confère à ses sensations et émotions des formes organiques, anthropomorphiques ou animales. Les organismes étranges et familiers qui en résultent, apparaissent telles des figures chimériques, s’inscrivant au premier plan de paysages nus, où le seul référent spatial est la ligne d’horizon. Solitaires ou en communauté, ils ne sont entourés que de leurs ombres portées. On ne peut s’empêcher de penser aux inquiétants univers, oscillant entre réel et imaginaire, des peintures de De Chirico, d’Yves Tanguy ou encore de Kay Sage, peintre américaine encore méconnue en Europe, mais dont Alicia admire tout particulièrement l’oeuvre.
En partenariat avec Moly-Sabata Résidence d’artistes / Fondation Albert Gleizes (Sablons), le Palazzo Monti (Brescia, It) et la Galerie Sans Titre 2016 (Paris).
https://adamerovich.com/
Photos ©David Desaleux